Qu'est-ce que VILLE EN SELLE ?

La compétition VILLE EN SELLE vise à inciter la population à effectuer un maximum de trajets quotidiens à vélo, durant 21 jours, dans une optique de protection du climat. Peu importe que tu te déplaces déjà tous les jours à vélo ou que tu ne l'utilises que rarement. Chaque kilomètre compte – d’autant plus si c’est un kilomètre de moins en voiture !

Nous pourrions passer des heures à vanter les mérites du vélo. Il nous semble cependant que les personnes seront plus convaincues si elles testent elles-mêmes le vélo pendant 21 jours d’affilée.

Les résultats de cette compétition montrent combien de personnes se déplacent déjà à vélo et contribuent ainsi à la protection du climat. En vue d’inciter davantage de personnes à renoncer durablement à leur voiture au profit du vélo, il est nécessaire de mettre en place une infrastructure cyclable qui leur garantisse des trajets rapides et sans encombre.

Afin d’attirer l’attention sur les besoins des cyclistes, VILLE EN SELLE s’adresse également aux élus locaux. En leur qualité de décideurs en matière d’infrastructure cyclable, les élus locaux ont une influence concrète sur la protection du climat à l’échelle locale. Durant la campagne, en se déplaçant à vélo, ils se rendent compte par eux-mêmes des endroits où il fait bon pédaler et de ceux qui doivent être améliorés.

Pendant plusieurs décennies, la voiture a été le moyen de transport privilégié. Il est temps que cela change afin de réduire les dommages environnementaux qui en résultent. Puisqu’un changement de mentalité s’avère nécessaire, nous souhaitons favoriser la thématique du vélo comme moyen de transport dans les débats publics. La campagne VILLE EN SELLE nous offre la possibilité de le faire aussi bien au niveau national que local.

(c) Scholz & Volkmar

Pourquoi faut-il développer la pratique cycliste ?

Éviter les émissions de dioxyde de carbone

Plus d’un cinquième des émissions de dioxyde de carbone nocives pour le climat en Allemagne proviennent des transports (Office fédéral allemand de l’environnement 2021).

En 2020, les voitures et les motos ont été à l’origine de 61 % des émissions de dioxyde de carbone de la circulation routière à l’échelle de l’UE (Office fédéral allemand de la statistique 2022).

Selon un comparatif des modes de transport établi par l’Office fédéral allemand de l’environnement, le vélo et la marche permettent d’économiser près de 140 g d’émissions de gaz à effet de serre par personne-kilomètre par rapport à la voiture. Les polluants atmosphériques nocifs pour la santé peuvent également être réduits grâce à une augmentation du trafic cycliste (Office fédéral allemand de l’environnement 2021).

Sources bibliographiques

Faire la promotion du vélo

Selon le test du bicyclimat de l’ADFC, 230 000 personnes interrogées dans toute l’Allemagne attribuent seulement la note « suffisant » aux aménagements en faveur de la circulation cycliste, même en 2020. Le résultat reste donc inchangé par rapport à 2018 (ADFC 2020).

Dans les grandes villes allemandes, 40 à 50 % des déplacements en voiture concernent des trajets de moins de cinq kilomètres, des distances qui peuvent aussi être facilement parcourues à vélo. Au total, on estime qu’environ 30 % des trajets effectués en voiture dans les agglomérations pourraient être remplacés par des trajets à vélo (Office fédéral allemand de l’environnement 2021).

Dans le cadre d’une enquête du ministère fédéral du Numérique et des Transports (BMDV) portant sur le trafic cycliste allemand en 2021, environ 53 % des personnes interrogées dans les grandes villes, 62 % dans les villes moyennes et 59 % dans les petites villes/campagnes ont déclaré que la politique accusait un retard, notamment en ce qui concerne l’aménagement de pistes cyclables. Une majorité se prononce également à l’échelon national en faveur d’une meilleure séparation entre trafic cycliste et trafic automobile (BMDV 2021).

La promotion de la pratique cycliste permet également d’économiser de la surface de circulation. Ainsi, on imperméabilise moins de sols, ou des sols peuvent être à nouveau désimperméabilisés. Le stationnement des deux-roues prend également beaucoup moins de place que celui des voitures : il est possible de garer au moins huit vélos par place de parking automobile (Office fédéral allemand de l’environnement 2021).

Sources bibliographiques